C. Pappercut Waisberg-Lee
♣ MESSAGE : 14
| Sujet: (F) Forgive me. You're the one. Jeu 19 Aoû - 15:00 | |
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- EZRAËLLE « SKULLS » NOM AU CHOIX. (E. Skulls Nom pour l'inscription). † . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
tumblr. « vingt-deux ans. » ♦ « date au choix 1988 à Amsterdam. » ♦ « neuf juillet 2010 à Amterdam.. » ♦ « dans une relation libre. » ♦ « groupe au choix. » ♦ « gemma arterton. »SMART HAS THE PLANS, STUPID HAS THE STORIES. — l'histoire est assez libre, en sachant qu'elle est bisexuelle, qu'elle a toujours vécue à Amsterdam, qu'à ses quinze ans Pappercut est venu s'installer juste en face de chez elle et que depuis quatre ans elle vit avec lui. elle est morte dans un accident de voiture. | SMART MAY HAVE THE BRAINS, BUT THE STUPID HAS THE BALLS. — ce personnage est vraiment très important pour le mien, c'est pourquoi je voudrais une personne active et qui ne laissera pas tombé. le prénom est négociable, le surnom aussi mais il serait préférable de garder celui-ci. l'avatar aussi est négociable, notamment avec Mischa Barton, Jessica Stam, Ellen Page, Pixie Lott et autres tant que vous me consultez avant (: .
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-AND IF WE DIE, WE DIE TOGETHER. † . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le lien est expliqué en détail dans ma présentation, donc je vous la met ci-dessous. Skulls est réellement amoureuse de Pappercut, n'étant pas vraiment en couple, vous pouvez lui attribuer tous les coups d'un soir mais, s'il vous plait, qu'elle ne soit pas amoureuse d'une autre personne que lui.
- Spoiler:
À la minute où mon regard rencontra le sien, le carton quitta mes bras. Il s’écrasa sur le sol en un bruit de verre brisé. J’entendais ma mère me hurler de faire gaffe putain de merde, mais cela n’eut aucune conséquence sur ma contemplation de cette pure perfection qui s’offrait à mes yeux. Elle avança d’un pas gracieux pour finalement venir se poster devant moi, elle baissa la tête vers le carton qui ne contenait maintenant plus qu’un tas de débris puis elle s’agenouilla, le ramassa et me le mit dans les bras. Ezraëlle, ta voisine. Cornelius. Cornelius, c’est moche, maintenant tu t’appelles Pappercut. T’es sérieuse ? Pappercut ? J’aime bien. Parce qu’elle aimait bien, depuis ce jour, tout le monde, sauf ma père qui s’obstine à m’appeler Cornelius, m’appelle Pappercut, ou Papper. Si tu veux… Toi c’est Skulls. Skulls ?! Ouais. J’avais pensé à Nips, parce que t’as des seins mais en fait non… En même temps, t’as une bite, t’as une tête et c’est pas pour ça que je t’ai appelé Tête de Bite. J’avais seize ans, dix fois mon poids en MacDo , neuf coup de poings dans la gueule, huit jours d’exclusions du lycée, sept trous dans mon jeans Levis, six centimes dans ma poche, cinq joints derrière mois, quatre boutons d’acné, trois sœurs, deux parents et cette putain d’amitié qui occupée déjà toute ma vie. Le jour de notre rencontre, Skulls faisait déjà ce qu’elle savait faire de mieux, prendre de la place, dans ma chambre, dans ma famille, dans ma tête, mais surtout dans mon cœur. Elle était devenue la déco de ma chambre, entièrement tapissée de photos d’elle, de nous. Elle était devenue ma meilleure amie en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Je t’aime Papper’.. Au bout de quelques temps, plutôt de quelques jours, il n’y avait plus de moi, plus de toi mais un nous. Sa maison était la mienne et inversement. On partageait tout, nos lits, nos conquêtes (d’où l’intérêt de la bisexualité, voyez-vous), nos conneries, tout. Et c’était putain de parfait. Il était dans les cinq heures du matin et on était mardi matin, on était rentré en douce par la fenêtre après avoir fait la fête toute la nuit, comme à chaque fois. Elle avait bu, plus que moi, et depuis plusieurs minutes elle ne cessait de me fixer. On était pas pudique entre nous, ainsi je pouvais me permettre de dormir en boxer devant elle. Pas de secret. Ses yeux se plissèrent puis elle me demanda en toute innocence, comme si de rien était. Ca te dit qu’on couche ensemble, maintenant ? T’as bu Skulls. Allez, fait pas ton gars Papper, je sais que t’en as envie, autant que moi. Et elle avait raison. C’est pas la question. Tu vas le regretter demain matin. Dors. Tu fais chier Pappercut !. Je t’aime. Je t’aime aussi. Je suis un connard généralement. Je prends, je baise, je jette. Rien de plus. Peux importe que la fille ait bu ou non temps que je me le fais. Mais je ne veux pas que ça se passe comme ça avec elle… Et puis c’est vrai, je l’aime. Je sais qu’elle aussi, elle m’aime. Ce qui nous retient de former un couple ? On en a parlé une fois. On venait de faire l’amour, pour la première fois. Elle n’avait pas bu cette fois. On avait commencé à se chamailler gentiment, elle m’avait frappé au visage, j’avais feint la douleur et lui avait demandé un bisou magique, au coin des lèvres. Skulls avait déposé ses lèvres au coin des miennes, m’avait regardé droit dans les yeux puis m’avait embrassé, timidement au départ puis le baisé s’était approfondis, devenant plus passionné au fur et à mesure que les secondes passées. Une chose en entrainant une autre, nous fîmes l’amour ce jour là. Puis, Skulls avait posé sa tête sur mon torse y traçant des ronds imaginaires avec ses petits doigts tout fins. On fait quoi maintenant, toi et moi ? On est genre un couple ? Ahem… Tu sais Skulls, je t’aime… Et je t’aime aussi. …Mais j’ai pas envie de perdre ce qu’on a… pour l’instant en tout cas. J’ai envie de continuer à profiter tu vois. Pis, on est bien comme ça non ? Elle ne répondit pas, se contenta de sourire en signe de son approbation. Notre relation n’a jamais vraiment était définie par des mots… Amitié améliorée ?! Un truc dans le genre. Elle était ma meilleure amie, ma maîtresse, la femme que j’aime. Elle était tout… et elle l’est toujours.
Skulls avançait à tâtons mes mains posées sur ses yeux pour l’empêcher de voir quoique ce soit. Aoutch ! Imbécile ! Ca te fait rire en plus ?! Elle venait de foncer dans un mur… un peu par ma faute. Ouais ok, carrément à cause de moi. Je rigolais de ma connerie et elle essayait de me taper, sans me voir. C’était comme jouer à Collin-maillard entouré de mouches que l’on voudrait chasser. C’était drôle. T’es prête ma belle ? Evidemment que je suis prête, grouille-toi ! Un, deux, trois. J’enlevais les mains de ses yeux et guettait son visage. Elle se mit à hurler comme la fille hystérique qui se cachait -loin- au fond d’elle. C’est à nous ? Genre notre appartement ? Rien qu’à nous. Bon, c’est un peu petit mais… Tais-toi, c’est parfait. Skulls déposa un doigt sur ma bouche avant d’y déposer ses lèvres avant que je lui fasse l’amour sur le seul meuble qui, comme son nom l’indique, meublait l’appartement, un lit, notre lit. J’avais dix-neuf ans, mon premier appartement et je trouvais ça trop classe. J’étais parti de chez moi dès que j’avais pu. Dès que Skulls avait pu en fait. Or de question que je vive sans elle. Et je suis persuadé qu’elle m’en aurait voulu de l’avoir fait. Rien n’avait changé et pourtant, tout avait changé. Notre relation était la même, relation libre. Je l’aime, elle m’aime, on vit comme un couple mais on en est pas un. Nos sentiments avaient changé. Si en trois ans nous avions réussi à bannir toute jalousie au sein de notre couple sachant pertinemment que nous serions toujours la première personne dans le cœur de l’autre, il devenait de plus en plus insupportable pour Skulls de voir d’autres personnes toucher, embrasser l’homme qu’elle aimait. Et je crois, que même si j’essayais de me persuader du contraire, il en était de même pour moi. Cela dura quatre ans. Quatre ans durant lesquels elle ne dit rien, souffrant en silence et profitant de chaque moment d’amour que je lui offrais comme si c’était le dernier, bien qu’ils devenaient de plus en plus nombreux. Elle tentait parfois de se rassurer sur le fait que je resterais toujours à elle. Tu te souviens de la promesse que tu m’avais faite Papper ? Laquelle ? Parce que je t’en ai promis des conneries quand même ! Genre me faire tatouer ton prénom sur les fesses. Tu l’as fait pourtant. Ouais, mais c’était une connerie… J’ai dérouillé et en plus, je peux même pas le voir. Je te parle pas de ça… Qu’on finirait notre vie ensemble, comme un couple. Ouais, je m’en souviens. Et c’est toujours d’actualité, on aura des enfants ensemble, on se mariera aussi…. Je dirais non. Je sais, mais ça change rien… Tu seras ma femme quand même. C’est psychologique ça. C’était certes d’actualité, mais pas pour maintenant. J’étais trop jeune pour me poser. Et j’avais envie que cette histoire marche et pas qu’on finisse chez un conseillé au bout de trois ans parce que finalement c’était trop tôt pour toutes ces conneries.
Le volant entre les mains je clignais des yeux et secouais la tête pour me remettre les idées en place. J’étais déjà alcoolisé alors que la soirée n’avait même pas commencé et je peinais à garder le contrôle de la voiture alors que ma copilote, la tête posée contre la vitre se plaignait. Tu fais chier Pappercut, j’avais pas envie de sortir ce soir, je voulais passé une soirée tranquille avec toi… pour une fois. C’est bon Skulls, on aura le temps de faire ça quand on sera vieux, pour l’instant on est jeune, on profite. Si tu le dis. Fais pas la tête ma belle. Ouais... J’avais détourné la tête deux secondes pour la contempler. Deux putains de secondes qui furent assez pour que je loupe le virage et que la voiture plonge dans le vide. Ce fut long. Une éternité avant qu’elle ne touche enfin le sol. Et là, ce fut encore plus long. Des tonneaux, des dizaines de tonneaux et la femme de ma vie qui hurlait de terreur, de douleur à côté de moi. J’avais attrapé sa main lorsque j’avais compris qu’il était trop tard pour tenter des manœuvres dignes de Sebastien Loeb avec mon volant. J’avais envie de lui dire que je l’aimais… Ce qui serait certainement ma dernière parole. Malheureusement, je n’en eus ni le temps, ni la force. GAME OVER. TRY AGAIN ? YES ! On était morts. Moi, je trouvais ça marrant en fait. Après tout, on vivait encore d’un côté, c’était presque pareil finalement. Sauf que j’ai pas besoin de faire un travail merdique pour vivre. Sauf que elle, ça lui plait pas, mais vraiment pas du tout. Allez, fais pas la gueule Skulls, c’est marrant. Marrant ?! Tu rigoles j’espère ?! Je suis morte, par ta faute et tu trouves ça drôle. Connard ! C’est pas ma faute déjà, j’ai perdu le contrôle de la bagnole ! Et pourquoi t’as perdu le contrôle ? Parce que tu regardais pas la route, parce que t’avais bu et que tu voulais sortir pour allé sauter une pouffiasse plutôt que de passer la soirée avec moi. Alors si, c’est ta faute. Et elle a raison. C’est ma faute. Elle m’en veut, comme elle ne m’en a jamais voulu auparavant. Cela fait plus d’un mois que l’on a quitté le monde des vivants et elle n’a toujours pas décoléré. Pardonne moi Skulls.
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