THURINA - la grâce est plus belle encore que la beauté.

-MOTHE THURINA CAECILLIA. †
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Marjo.

« 21 ans. » ♦ « 14 février 1989 à Milan. » ♦ « 17 novembre 2009 à Rome. » ♦ « mariée à julian lake mothe. » ♦ « SEE YOU WHEN YOU GET THERE. » ♦ « mila kunis. »

DE VOTRE VIVANT, COMMENT VOYIEZ-VOUS LA MORT ? — A mes yeux, la mort signifiait que nous n'avions plus rien à faire dans le monde et elle me donnait l'impression d'être inévitable. Je ne croyais pas à toutes ces conneries de réincarnation ou encore de paradis. Pour moi, cela n'avait été inventé que dans le seul but de ne pas effrayer les malades lorsqu'ils étaient proches de la mort. La vie après la mort n'existait guère mais pourtant, je suis bien obligée d'admettre son existence à présent. COMMENT VOUS ÊTES-VOUS SENTIT EN ARRIVANT ICI ?— Tout d'abord, je fus soulagée car cela signifiait que je n'avais pas été épargnée et que j'avais subi le même sort que ma sœur. N'étant pas croyante mais ayant tout de même suivi les cours de catéchisme à cause de mes parents, j'étais donc au courant du fait qu'il puisse exister un paradis. Me retrouver dans un espace qui me paraissait si pur me fit frissonner. J'étais heureuse d'être là pour voir ma Ilithyia mais une peine inimaginable compressée mon cœur... Comment allais-je pouvoir "vivre" sans la présence d'Ivan à mes côtés ?

COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS MAINTENANT ? — Maintenant, je crois à l'existence d'une vie après la mort ainsi qu'à celle du paradis. J'ai l'impression d'avoir été ignorante durant toute ma vie sur Terre. Cependant, j'ai la sensation que vivre ici sert strictement à rien. A quoi sert de vivre loin de ceux que l'on aime ? Cela fait un peu moins d'un an que je suis morte et je ne suis toujours pas parvenue à retrouver ma sœur, la seule motivation pour laquelle je n'avais pas voulu continuer de vivre. Capable de voir la peine de Ian, je me dis que j'ai été égoïste en faisant ce choix-là car il vit une terrible souffrance du à mon absence et mon choix n'aura servi à rien vu que je n'ai plus revu ma sœur. QUE VOUS MANQUE-T-IL MAINTENANT QUE VOUS ÊTES PASSE DE L'AUTRE CÔTE ? — Ce qui me manque, ce sont les petites attentions quotidiennes d'Ivan : nos baisers, nos caresses, sentir son cœur battre contre le mien, me blottir dans ses bras, sourire pour le simple plaisir de sa présence, rire aux éclats à cause de ses blagues ridicules... Tout cela sont des choses qui me manquent terriblement et qui ne me font pas aimer la situation dans laquelle je suis.

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Née le 14 février 1989 à Milan, moi, Caecillia Thurina Mothe, j'aurais pu avoir une enfance banale comme n'importe quel enfant. Sauf qu'il n'en fut rien, mes amis. En effet, mes parents biologiques, Romilda et Nathanaël ont refusé de me garder lorsque je suis née. Ils n'étaient âgés que de dix-huit ans et ils avaient envie de profiter de la vie. La présence allait à l'encontre de cela et ils m'ont donc confiée à un orphelinat de Rome. Toutefois, je n'y restais pas longtemps car un jeune couple, les Loconte m'adoptèrent alors que j'avais à peine quelques mois. Comment je sais tout ça sur mon origine ? Parce que mes parents adoptifs ont joué franc jeu avec moi et qu'ils m'ont dévoilé ma vraie histoire quand j'eus dix-huit ans. Mais avant d'en arriver à cette époque, j'ai vécu pas mal de choses dans ma vie. Quelques mois plus tard, un autre enfant faisait son apparition au sein de la maison Loconte, elle non plus n'était pas un enfant de leur sang mais adopté. Il s'agit d'Ilithyia, ma soeur avec qui j'ai trois mois et un jour d'écart. Il faut savoir que nous ne nous sommes pas toujours super bien entendu toutes les deux. Effectivement, une année, les choses ont basculé et on ne s'est pas apprécié durant un certain temps.

Un 15 mai, une fête qui s'annonçait extraordinaire était organisée par Becky Newton, une des filles les plus populaires de l'école. Cela faisait plusieurs semaines que j'avais prévu d'y aller avec mes copines et je ne m'intéressais à plus rien d'autre. Mes parents ne tardèrent pas à me dire qu'il allait falloir que je me calme, sinon je risquerais fort de ne pas y aller à cette fête. Il ne m'en fallut pas plus pour que je redevienne celle que j'étais si on peut dire... Oui mais c'était toujours mon seul sujet de discussion. Le jour arrivé, j'étais particulièrement ravie d'y aller. Ma soeur avait tenté de me garder là, ce soir et la discussion s'était terminée sur un Tu me fais chier Ilithyia ! Je fais ce que je veux ! La fête avait été un moment de pur plaisir. J'avais pu en profiter un max mais j'étais rentrée à cinq heures du matin quand même. Heureusement, je m'étais doutée que j'allais rentrer tard et j'avais alors dit à mes parents que j'étais susceptible de dormir chez une amie. Je ne l'avais pas fait mais aucune importance au fond. Quel fut mon accueil lorsque je rejoignis ma chambre à l'étage. Ilithya était là, les bras croisés. Je lui offris l'un de mes plus beaux sourires mais elle ne semblait pas de bonne humeur. On est le combien, Caecillia ? Je ne sais pas le 16 mai je crois... En prononçant cette phrase, je me rendis compte de mon erreur. Si nous étions le 16 mai, hier, c'était le 15 mai. Qu'y a-t-il le 15 mai ? C'est l'anniversaire d'Ilithyia. Je voulus en discuter avec elle mais elle m'envoya paitre. Comment aurais-je pu lui tenir rigueur du fait qu'elle m'en veuille ? Si les rôles avaient été inversés, j'aurais réagi exactement pareil.

Quelques années avaient eu le temps de passer et je tentais chaque jour de me rattraper pour ce fâcheux oubli de son anniversaire. Malgré ce souci que nous avions eu, je tenais à elle et je me suis toujours dit qu'au fond, elle devait le savoir. Elle était ma sœur tout de même et le fait que nous n'ayons pas le même sang ne changeait absolument rien à cela. Prête à tout pour retrouver notre complicité, une fois, elle se confia à moi car elle était inquiète. J'étais tranquillement assise sur mon lit dans ma chambre et on toqua à la porte. Caecillia, je peux te parler ? Bien sûr, vas-y entre et assieds-toi si tu veux. J'ai un gros problème avec Roman ? Ah d'accord, rien à voir avec le sexe ? Mais non, pourquoi tu crois toujours que c'est cela ? En fait, je l'ai surpris avec une fille dans sa chambre. Et alors ? Et alors ? Mais comment tu peux dire ça ? Ça veut dire qu'il me trompe... Ilithyia, je crois que tu fais fausse route. Franchement, Roman t'aime même s'il ne te le dit pas. Il serait incapable de te faire du mal, ma belle. Une fille ne veut pas dire que ce soit sa copine également. Ce pourrait être sa cousine par exemple. Butée comme elle l'était, Ilithyia ne m'écoutait pas et se persuadait elle-même qu'il la trompait. Nous nous quittâmes avec un soupir de ma part. Ma sœur avait toujours eu le chic pour se faire des idées. Cependant, le fait qu'elle soit venue m'en parler me fit plaisir car cela signifiait qu'elle avait confiance en moi et qu'il ne restait pas tant que cela à faire pour être pardonnée.

Le lendemain, je vis Roman à son casier et il fallait absolument que je lui parle. Roman... Roman... Attends. Le jeune homme se retourna et me fit un sourire. Arrivée à sa hauteur, je pris le temps de reprendre un peu mon souffle car j'avais du traverser tout le couloir pour le rejoindre. Dis donc, Caecillia. Tu te mets au sport maintenant ? Arrête, c'est pas drôle. Je dois te parler d'Ilithyia. Je voulais te parler d'elle, moi aussi. Elle me fait la tête et je n'ai aucune idée de la raison. Et ben moi, je la connais... Elle croit que tu l'as trompée. J'espère pour toi que c'est faux. Je ne lui faisais pas peur, je le savais mais les menaces pouvaient être utiles dans certaines situations. Quoi ? Mais pourquoi elle s'imagine un truc pareil ? Elle venait te voir et elle t'a vue mercredi avec une fille dans ta chambre. Tu connais ma sœur, elle se fait rapidement ses idées. Mercredi ? Ah oui, j'étais avec Mandy. Mandy qui est... Ma cousine. Je poussais alors un soupir de soulagement. Les choses allaient pouvoir s'arranger à mon grand plaisir. Il déposa un baiser sur ma joue et je lui souris. Merci de me l'avoir dit, Cilia. Tu es vraiment un ange. Oui, ben rappelle-le à ma soeur, lui dis-je alors qu'il s'éloignait déjà. Le soir même, Ilithyia venait me trouver pour me dire que ça n'avait été qu'un malentendu. Je n'avais pu m'empêcher de rire intérieurement.

Quelques mois passèrent et un nouvel événement apparut. Notre père avait eu une promotion et après en avoir discuté avec ma mère, il a accepté de déménager en Angleterre. Ilithyia et moi étions dépitées. Elle allait devoir quitter Roman et moi, j'allais devoir laissé Ivan. Ivan avait beau n'être mon petit ami que depuis quatre mois, j'étais déjà amoureuse de lui même si je ne le lui avais pas encore dit les trois mots fatidiques que sont Je t'aime. Toutes les deux, nous n'allions plus en cours avec la même envie que d'habitude. En effet, c'était difficile pour nous et nous n'arrivions pas à en parler à nos hommes. Je m'en chargeais alors pour ma sœur. Je n'eus pas à chercher Roman, il vint à moi si on peut dire ça comme ça. J'étais assise sur un banc dans la cour, seule, à réfléchir à comment je pourrais le dire à Ivan. Roman s'asseya à côté de moi. Les sœurs Mothe tirent une de ces têtes en ce moment... Ouais, comme tu dis... Il se passe quoi, Cilia ? Dis-le moi, s'il te plaît... Les larmes me montèrent aux joues. Je ne devais pas pleurer parce que si Ivan passait par là, il s'inquièterait et viendrait aussitôt prendre la place de Roman. Mes yeux étaient embués de larmes toutefois et je parvins à parler. On va déménager, Roman. Comment ça ? Où ça ? En Angleterre... C'en était trop, les larmes coulèrent et Roman ne s'attendait probablement pas à cela vu la tête qu'il fit. Il me prit dans ses bras pour me consoler. Je n'arrive pas à le dire à Ivan... Tu veux que je m'en occupe ? Il est un bon ami à moi, tu sais alors je sais comment faire pour lui dire avec tact. Je ne sais pas... J'ai peur qu'il m'en veuille si je ne luis dis pas moi-même. Mais non... Moi, je n'en veux pas à ta sœur, je l'aime bien trop pour ça. Je relevais finalement la tête et passais mon pouce sous mes yeux pour enlever les traces que les larmes avaient laissé sur mon visage. Oui mais vous deux, c'est pas pareil qu'Ivan et moi... Je ne sais même pas s'il m'aime. Toi, tu douterais de tes charmes... On aura tout vu décidément. Bien sûr qu'il t'aime. Je sais qu'il n'a pas la parole facile en ce qui concerne ce sujet mais à moi, il m'a déjà dit qu'il tenait sincèrement à toi. D'accord, je veux bien que tu lui en parles alors. Après tout, on est une famille tous les quatre maintenant. Je me mis à rire légèrement par soulagement. Je le serrais dans mes bras pour le remercier. Lorsque je m'écartais de lui, Ivan nous regardait. Il s'en alla... Oh non, il n'allait pas se mettre à s'imaginer des trucs lui aussi. Comme si j'allais être attirée par le copain de ma sœur. Je ne suis pas une garce tout de même.

Le soir-même, avant que nous rentrions chez nous, Roman m'envoya un SMS pour me confier qu'il avait parlé de notre déménagement tout proche à Ivan. J'en étais vraiment ravie car cela me faisait un point en moins. Cependant, je m'en voulais de ne pas être parvenue à le lui dire moi-même. Sur le trajet pour rentrer à la maison et faire nos bagages, tout ne se passa pas comme ma sœur et moi l'avions imaginé. A un carrefour, un chauffard brûla le feu rouge et notre voiture conduite pas Ilithyia fit des tonneaux. Après cela, c'est le trou noir complet. Je me suis réveillée à l'hôpital alors qu'Ivan me tenait la main. Je parvins à ouvrir les yeux avec une grande difficulté et il couvrit mon visage de baisers. Oh ma belle, tu m'as fait si peur... Que... que s'est-il passé ? Vous avez eu un accident de voiture. Et Ilithyia ? Où est Ilithyia ? Calme-toi, calme-toi Bordel, réponds-moi... J'eus envie de pleurer, je me doutais que sa tentative de dévier le sujet n'annonçait rien de bon. Elle est morte, mon cœur... Quoi ? Non, ce n'était pas possible. Elle ne devait pas mourir, pas elle. Pourquoi m'avoir épargnée moi et pas elle ? Non, c'est injuste. Il n'en fallut pas plus à mon cœur pour louper un battement. En quelques secondes, le noir avait à nouveau envahi mon espace vital et je ne voyais plus rien. Je n'entendis que ces dernières paroles. Non, ne me fais pas cela, ne m'abandonne pas. Je t'en supplie, je t'aime, Caecillia. Voilà comment j'ai été séparée de celui qui était devenu mon époux il y avait peu de temps.

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silkstocking.

Je m'appelle Cassandra mais on m'appelle le plus souvent Cassie ou Cassou. Bien sûr, je ne vous empêche pas de m'appeler autrement. Je vais avoir dix-huit ans le 29 août. L'année prochaine, j'entame un BTS d'une durée de deux ans spécialisée dans le management. Je fais des RPG depuis maintenant environ six ans et je dois bien avouer que je ne m'en lasse guère. Je suis une grande accro aux séries notamment à Vampire Diaries, 90210, OTH, Glee, Pretty Little Liars et enfin Gossip Girl. Sinon, j'aime également lire notamment les livres d'Anna Gavalda, Marc Lévy, Anna Godbersen et Melissa de la Cruz. Si tu veux en savoir plus, n'hésite pas à me le demander.